Ca faisait un bail que je n'avais pas découvert un artiste en première partie d'un concert auquel je me rendais... A force de balayer les jeunes talents qui émergent sur la toile, je finissais un peu par connaitre la plupart de ceux qui débarquaient en prmeière partie, et c'était bien aussi. Mais voilà, j'ai beaucoup moins le temps de flâner, les choses avancent sans moi et -positivons- je goûte à nouveau au plaisir de me laisser surprendre complètement.
En première partie du concert de Joseph Leon aux Trois Baudets, c'est Estelle Meyer que j'ai pu découvrir.
Une fille qui semble avoir un caractère bien trempé et être aussi -il faut bien le dire- être un peu perchée : elle avait donc ce soir là toutes les cartes en main pour me séduire.
Ses chansons sont à son image : changeantes.
Peut-être un peu trop, si bien que l'on finit par s'y perdre un peu mais l'impression sur laquelle son concert nous laisse est positive et on demande à en voir un peu plus.
Elle navigue d'un genre à l'autre avec une véritable aisance mais le grand écart n'est pas toujours évident.
Et on reste un peu destabilisé par les intermèdes "joués"- je pense qu'on peut aller jusqu'à employer ce mot là sans mentir.
C'est un plus car ça le distingue de ce qui se fait d'ordinaire dans la chanson, ajoutant au passage une bonne dose de fantaisie au moment mais j'avoue que -pour moi- le côté systématique de la chose faisait souvent retomber l'émotion du moment.
A suivre, donc, de près, pour confirmer la jolie première impression sur laquelle Estelle Meyer nous a laissés.
Pour te faire une idée de ce que peut donner le répertoire d'Estelle Meyer, je te propose de découvrir "Mon amoureux" (un petit côté Zaza Fournier, non?) :
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