L'hiver, souvent, c'est bon de rester cloîtré chez soi bien au chaud, lové(e) dans un plaid-doudou, juste vêtu(e) d'un pyjama en pilou (vis ma vie de sexy lady). C'est bon de couper le téléphone et de se glisser sous la couette (avec le plaid, toujours) avec à tes côtés une pléthore de sucrerles et un bon film (vis ma vie de coach potatoe).
Oui mais quoi, comme film?
Bon là bien sûr ça dépend des jours, de l'humeur du moment et de l'envie. Oui.
Mais moi j'avoue que j'ai souvent du mal à choisir (vis ma vie d'éternelle indécise).
En ce moment cependant, j'aime aller vers des films qui me font du bien.
Ceux qui me font vibrer mais dont je ressors avec l'impression que de jolies choses m'attendent, là, au coin de la rue (OK OK Vu que des fois je ne prévois même pas de mettre le nez dehors de la journée, espérons qu'elles m'attendent au coin de mon canapé sans ça c'est foutu pour l'aventure).
Dernièrement, deux films ont eu cet effet là sur moi. Je veux dire qu'ils m'ont collé des petits papillons dans le ventre qui font que je me suis sentie légère comme une plume. Alors que je venais d'engloutir le poids de mon chat en chocolat (à ce propos je t'ai déjà dit que mon chat souffrait d'obésité? Pauvre bête) Un comble, quoi.
Bon là je sens que tu sens que je me disperse et je sens que tu sens que tu vas décrocher avant la fin si je ne te balance pas immédiatement les trailers des films en question.
Alors les voilà : tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
D'abord, donc, Beginners de Mike Mills, qui est vraiment une jolie découverte. Le jeu des acteurs m'a semblé très juste, j'ai aimé les personnages, leur incertitude, la jolie part laissée au hasard, la réflexion sur la relation du personnage principal avec ses parents. Bon et puis pour être honnête je suis un peu tombée amoureuse d'Ewan Mac Grégor (vis ma vie d'irrécupérable groupie) (je dois te confier que je conserve toujours une tendresse toute particulière pour les films devant lesquels je tombe amoureuse d'un des acteurs) (ce qui, à bien y réfléchir, arrive assez souvent) (vis ma vie de névrosée).
Sous des apparences légères ce film est un petit bijou. Si toutefois tu étais passé(e) à côté, vite, vite rue toi dessus. Merci mille fois à Ally qui me l'avait conseillé il y a un moment déjà...
Ensuite c'est "Le nom des gens". J'adore Sara Forestier. Voilà déjà ça c'est dit.
Mais ça n'a pas suffit à me pousser à voir le film dès sa sortie en salles. J'ai trainé parce que ce que j'avais entendu à son propos ne me donnait pas tellement envie. Et au hasard d'une de mes errances cinématographiques, je suis tombée dessus. Jolie surprise. Là encore la relation familiale est fouillée, le poids du passé, la beauté du hasard des rencontres qui fait que deux êtres que tout semblait opposer peuvent finalement se trouver (à ce propos es tu au courant pour la love affair entre Rachida Dati (complètement de droite) et Vincent Lindon (complètement de gauche et qui est un des meilleurs clients des plateaux télé quand il s'agit de s'insurger contre les manoeuvres de la droite)? (c'était la minute politico-people) (vis ma vie de lectrice des gros titres de Voici) (han, c'est beau l'amour quand même. Enfin surtout si c'est lui qui finit par la rallier à sa cause. En fait)....Tout ça m'a beaucoup plu.
Donc l'autre film, c'est "le nom des gens" de Michel Leclerc et je t'invite aussi à le regarder parce que si tu es comme moi, tu ne vas pas trouver la bande annonce transcendante et je ne peux pas te blâmer pour ça. Mais va au delà de ce rejet (tu auras peut être l'impression que les ficelles de cette comédie sont un peu grosses et vu que sans doute tu ne manques pas de subtilité tu vas douter de la nécessité de t'infliger une énième comédie ratée. Et bien détrompe toi, c'est vraiment un joli film, beaucoup plus subtil qu'il n'y parait). Bon je te mets la BA quand même mais garde à l'esprit que le film entier vaut beaucoup mieux que ça...
Ah oui j'ajoute quand même que par contre j'adore l'affiche du film :
Voilà je m'arrête là il y en a sans doute d'autres mais là comme ça je ne vois pas et puis aussi difficile à croire que ça puisse paraitre, ils me semblent avoir comme une petite parenté ces deux là. Je ne voudrais pas gâcher ça en y ajoutant une oeuvre de plus qui gâcherait le joli assortiment que je te propose là :)
Et pour quand même finir en musique, voilà un titre qui me fait du bien aussi, celui qui me dessine un sourire béat sur le visage alors que je n'avais rien vu venir : merci The Maccabees (rien à voir avec les films, tu noteras) (vis ma vie de fille dispersée)
Et bon week-end sous la couette, hein!
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