L : L'incarnation de la féminité (chronique de l'album Initiale)

UniverseL, CharneL, intemporeL... Avec son premier album, Initiale, Raphaële Lannadère a immédiatement su se faire une place dans le répertoire de la chanson française. Pas étonnant : L c'est une artiste qui surprend. Une artiste dont émanent à la fois douceur et puissance qu'on trouve joiie sur les visuels de l'album et qu'on découvre beLLe sur scène. On l'imagine fine, on la découvre frêle et fragile avec sa silhouette parfaite, ses traits de poupée et son teint de porcelaine. L est une femme charmante à la beauté singulière.

Sur scène, quand eLLe chante, c'est tout son être qui s'anime et ses yeux s'allument d'une lumière nouvelle : L est de celles qui ensorceLLent.

C'est au concert de Babx à la Maroquinerie que je l'ai découverte en live pour la première fois de ce dernier : Instant magique auquel je ne m'attendais pas.

Sur ce premier album qui fera date, eLLe signe des textes derrière lesquels se dessine le portrait d'une amoureuse fiévreuse (Pareil, Mescaline, tes lèvres) et d'autres aux évocations cinématographiques puissantes qui peignent des décors dans lesquels on aimerait pouvoir se perdre à ses côtés (Château Rouge, Romance et Série Noire, Petite); Sur cet album se mêlent la nostalgie et le poids des souvenirs (Mon frère, Les Corbeaux), la fièvre des sentiments passionnés et la douceur des ambiances enveloppantes : de quoi envoûter ceux qui se laissent happer par les notes et les mots de cette amoureuse dont la voix lascive retient l'attention. Tantôt tourmentée, tantôt comme apaisée, L est toujours portée par l'authenticité de l'émotion.

S'il est une constante qui  se dégage de cet album précieux c'est bien cette élégance rare qui infuse chacun des titres.

PS : L'album est sorti il y a un moment. J'ai eu envie de rédiger ce billet il y a longtemps mais je n'en ai pas eu le temps. Je fais donc partie de ces gens qui profitent des vacances pour tenter de faire tout ce qui est mis de côté pendant le reste de l'année...oui.

Mieux vaut tard que jamais, c'est ce qu'on dit :)