Almodovar nous avait laissé avec un film d'une beauté inouïe, thriller glacial époustouflant "La piel que habito".
On pouvait s'attendre à beaucoup de lui, après ce coup de maitre, mais sans doute pas à ça.
Son nouveau film "les amants passagers" c'est un remède à la morosité ambiante, une comédie pur jus dans laquelle on éclate de rire 100 fois à la faveur d'un bon mot, d'une bonne formule ou d'une situation incongrue.
Impossible d'échapper au déferlement d'avis négatifs sur le film avant d'assister à sa projection mais je ne regrette pas de m'y être risquée malgré tout : C'est un film qui m'a fait le plus grand bien et que je conseille depuis un peu partout autour de moi. Bien entendu je pense qu'il faut le prendre tel qu'il l'est pour l'apprécier et ne pas chercher à lui trouver un second niveau de lecture complexe. Almodovar aussi a le droit de se laisser aller à la comédie d'autant qu'il y réussit à merveille avec cette farce foutraque bigarrée.
"Les amants passagers" est un film culotté et décomplexé. Jouissif.
Au passage et comme le veut la coutume ici, je te glisse une chanson... Ce sera Gainsbourg aujourd'hui, avec l'Anamour parce que "aucun Boeing sur mon transit, aucun bateau sur mon transat, je cherche en vain la porte exacte, je cherche en vain le mot exit..."
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