Bon il faut savoir que Rock En Seine, j'avais hâte d'y passer mais un cafard gros comme ça aussi à l'idée que la date approche vu que ça signifie que sonnera bientôt l'heure de la rentrée et que ça...c'est dur. Bon, je sais, je n'ai plus quinze ans, je devrais savoir que les vacances ne durent pas toute la vie et que pour en apprécier la douce saveur il faut trimer toute l'année comme un acharné. Sans ça c'est moins bon. Il parait (Beh oui souviens toi, c'est JJG qui l'a écrit pour Johnny).
Bon, ce vendredi là, donc, le dernier des vacances (arf), je quittais donc chez moi le coeur plutôt léger. Malgré tout. Il pleuvait un peu, la route était mouillée alors à bord de mon carrosse, je faisais bien attention (pour une fois). Le feu passe au rouge, je m'arrête prudemment et là BAM. Le choc. Avec un poids lourd. Qui tape très fort à l'arrière de ma voiture. Le type est en tort et refuse absolument de faire un constat. Je te passe les détails c'était l'enfer. Forcément c'est facile à impressionner une blonde toute remuée quand on conduit un gros poids lourd et qu'on a des bras larges comme mes cuisses. Bref. Ca se corse. Je te passe les détails de la suite parce qu'en fait ça n'est pas tout à fait fini, que c'est un peu glauque et que bon, c'est la rentrée bientôt alors niveau pénibilité y'a un seuil à ne pas dépasser, je fais gaffe. Voilà. Enfin quand même je tiens à dire que c'est pénible parce que sous prétexte que tu n'es pas toujours un modèle de concentration au volant le jour où il t'arrive un truc et que t'es même pas en tort et ben tout le monde te regarde genre "ouais, ah d'accord" alors que NON je ne suis pas en tort d'ailleurs c'est pour ça figure toi qu'il voulait pas faire de constat. Bref. Un peu comme quand tu t'évanouis à un festival et que tout le monde te regarde comme si t'étais un alcoolique alors qu'en fait tu fais "juste" une crise de spasmophilie. Pas un coma éthylique. (réflexion qui m'est venue après qu'un jeune homme soit tombé dans les pommes dans mon voisinage proche et que tout le monde ait porté sur lui le regard le plus condescendant du monde en pensant fort "ah...c'est moche les ravages de l'alcool chez les jeunes"). Donc je finis par repartir et rejoindre le festival. J'apprends entre temps que suite à un problème dans la gestion des accréditations, je n'ai pas de pass photo pour dimanche. Tout va bien. Zen. Je respire fort et je pense à Mademoiselle K. Ca va mieux. Un peu.
Je débarque donc au domaine de Saint cloud. Sous la pluie. Jour faste. Définitivement.
J'ai la frange qui dégouline un peu alors que j'y suis depuis 5 minutes. Tout va bien.
Le temps de tester les toilettes sèches (je n'arrive pas bien à me faire au concept mais c'est mieux pour la planète je sais, je sais...) je file au premier concert : Herman Düne sur la scène de la cascade.
Que j'adore. En arrivant, ils sont encore en balance et je me demande s'il s'agit bien d'eux tant la musique qui parvient jusqu'à moi est différente de ce que je connais d'eux. Après vérification oui-oui. Set enlevé, qui mêle des titres récents à certains de leurs "standards". Le public est nombreux pour un concert de début d'après midi. J'aime.
Je file ensuite écouter CSS sur la grande scène. Energique et entrainant. On danse un peu. Bonne petite claque.
Pause réconfort au stand de crêpes (il faut savoir que là bas il y a de quoi manger tout ce qu'on veut (il y a même un stand qui fait de l'aligot tiens toi bien mais il était VRAIMENT trop loin alors voilà c'est décidé je DOIS absolument me caler un repas à l'auberge Aveyronnaise avant la toussaint. Question de survie parce que je sens que la chose va rapidement virer à l'obsession). Bon.
Ensuite direction la scène IDF pour écouter I Love My Neighbours. Toujours cette même débauche d'énergie ultra efficace, public qui suit. Beau moment.
Ensuite vite direction la grande scène à nouveau, le temps de pester 20 fois sur le réseau défaillant qui fait qu'une fois sur deux mes communications téléphoniques s'interrompent au milieu d'une conversation (voire n'arrivent pas à passer DU TOUT). Pour te dire j'ai du envoyer plus de 100 SMS rien que ce jour là et je pense que la moitié, au vu des retours que j'ai eu, sont arrivés avec au moins une heure de délai. Yeah. Jour faste je disais. Enfin j'ai fini par retrouver à peu près tous ceux que je devais croiser. Y'a pas eu péril en la demeure non plus. Ca va.
The Kills : Waow. La claque espérée. Après les avoir vus sur l'enregistrement de One Shot Not j'étais un peu mitigée. J'avais trouvé ça vraiment froid, j'étais restée en dehors. Là rien à redire. D'une élégance incroyable et indiscutablement rock. J'ai tenté de percer le mystère de la bombe Mosshart mais en vain. Je ne sais pas ce qui la rend si...captivante je crois que c'est sa gestuelle...je suis sous le charme complètement. Divine est le mot qui me semble le mieux convenir pour la qualifier. Immense respect.
Un petit passage par General Elektriks pour constater que le morceau inédit présenté a un petit côté funk qui n'est pas pour me déplaire et remuer encore un peu.
Hop, hop, hop retour vers la grande scène pour les mythiques Foo Fighters. Il commence à faire sévèrement froid mais le groupe réchauffe le public comme il faut. Pros et infatigables!
Bon rapidement quand même faut que je te dise qu'on m'a remis le prix de la tenue la plus originale : short en jean, collants noirs, perfecto noir et boots : ok, 90% des filles portaient cet uniforme. En même temps j'ai cherché, j'aurais pu me douter...
Voilà voilà, pour cette première journée. La suite? A priori bientôt.
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