Bernhoft c'est d'abord un nom qui intrigue un peu. Forcément : l'homme vient de lointaines contrées nordiques et son patronyme en porte l'empreinte. Et attire l'attention. Dans un premier temps.
Puis c'est sa musique qui fait le reste. La différence. Et le positionne illico comme un des talents les plus prometteurs de la saison.
Ce trentenaire encore peu connu en France jouit déjà d'une solide réputation en Norvège, son pays d'origine et il est évident que les 5 titres de son EP "5 breaks" (où son "tube" Cmon Talk figure en deux versions) lui promettent la même popularité bientôt ici aussi.
Ambiance soul teintée de jazz, de pop et même de folk, la "faute" aux ambiances acoustiques chaleureuses, le ton est donné : ce musicien multi-instrumentiste ne se laissera pas enfermer dans une catégorie en particulier, l'objectif est au contraire d'abolir les frontières et de faire tomber les barrières musicales.
Si cette ambition est souvent revendiquée ces derniers temps, elle se concrétise rarement d'une si élégante façon.
Côté textes, il est question de l'amour qui s'en va (Choices), de celui qui s'installe (Space in my heart), de la difficulté à communiquer (Cmon talk) : C'est beau et universel.
Alors bien sûr, ce n'est pas avec 4 titres que j'allais me sentir rassasiée. En découvrant cet insolent talent, l'envie m'a prise d'aller prospecter un peu sur le net.
Et là ce que j'ai trouvé a achevé de me convaincre : cet artiste là me fascine.
Bien sûr il y a la vidéo de Cmon Talk sur laquelle il est seul et joue les hommes orchestres surdoués : deux micros, une pédale de boucles, une guitare, sa voix et juste ce qu'il faut de clapping discret : la magie opère.
A noter : Il sera à la Boule Noire le 17 janvier prochain.
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