En ce moment, peut-être l'auras-tu perçu lecteur fidèle, je n'ai plus trop le coeur à écrire sur la musique.
La faute à novembre et à son fichu cafard, la faute au sentiment de redondance lorsque je tente de me lancer, trois ans après l'ouverture de cet endroit, dans une nouvelle chronique, la faute à ma maigre disponibilité pour ce qui est de sortir écouter du son nouveau ou de juste réussir à caler 1 heure pour écouter attentivement un album,... Sincèrement je n'en sais rien.
Sans doute un peu tout ça, en réalité.
Je n'ai -en ce moment- plus le temps de me livrer à une de mes activités favorites : fouiller les internets pour dénicher de nouveaux talents et partager ici ma découverte avec l'enthousiasme qui me caractérise d'ordinaire.
J'en étais presque à me dire que pour me sortir de là, il faudrait qu'un groupe vienne directement me chercher.
Et -tiens-toi bien- c'est ce qui s'est passé. Ouais. In-cré-di-beul.
Alors que je trainais 10 minutes sur Twitter hier soir (oui, par contre j'arrive toujours à dégager du temps pour passer là-bas, hein. Ahem), j'ai assisté en direct à un RT d'un de mes tweets les plus insignifiants (j'avoue qu'il y en a pas mal dans le lot de tout ce que je publie mais celui-ci brillait tout particulièrement par son caractère WTF, attends je te le glisse là ... Voilà :
Immédiatement, je suis allée m'enquérir de l'identité de l'auteur, un peu séduite par ce pseudo particulier.
Voilà ce sur quoi je suis tombée.
Hop un clic sur le lien vers leur site, dans la foulée.
Ravissement!
Déjà, les mecs sont normands. Bien.
Ensuite, je lance le clip qui ouvre leur site.
J'aime le son et je glousse devant la vidéo qui défile sous mes yeux qui n'en reviennent pas d'être tombés par hasard sur un projet aussi enthousiasmant.
Two Bunnies in Love propose avec le clip de You and Me du lapin coquin qui fornique gaiement dans la nature (et ailleurs) - je te mets au défi de réfréner l'irrésistible envie d'éclater de rire lorsque la mélodie gentiment fredonnée habille les étreintes frénétiques des léporidés- et du rebondissement inattendu (encore que) jusqu'à un final explosif parfait.
Je ne te fais pas mariner plus longtempsj, voici la vidéo en question. Attention, gros risque d'addiction :
Ce son là sent bon la britpop, le bricolage joyeux et la nonchalance assumée. On reprend les choeurs un peu bordéliques d'un air enjoué en se disant que -non, décidément, on ne peut pas en rester là...
Et ni une ni deux, on se retrouve sur le Soundcloud du groupe, à déguster tranquillement les 4 titres qui nous y attendent patiemment.
L'ambiance prend un tour inattendu sur "Duchesse", tout s'anime soudain, on découvre un son pop-rock qui ravigote, une musique débridée, qui jongle avec les influences, habilement (on pense à Vampire Weekend. entre autres, en moins "propre" et c'est bien!). "Milk", "Cotton Hammer", "Do it on your own" confirment la bonne impression générale et le voilà revenu ce sourire béat qui dit qu'on est ravi de la pépite dénichée ce soir-là. Ca faisait longtemps, et c'est bon d'y revenir, à ce genre de sensations.
On écoute et on y revient, inlassablement, signe qu'on a là un groupe dont on n'a pas fini de parler et...on l'espère (et on en jurerait) dont on n'a pas fini d'entendre parler.
Aussi, je n'ai pas grand chose à ajouter si ce n'est qu'il est urgent que tu ailles faire un tour du côté de leurs morceaux et que tu ailles écouter leur folie douce pour craquer toi aussi et partager ta découverte histoire de faire en sorte qu'il y ait du monde venu tout spécialement pour eux le 11 décembre à l'Interntional (leur prochaine date parisienne, tu viens bien sûr, hein?)
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