Virgin Radio Live, c'était au Zénith de Paris jeudi soir et c'était un évènement organisé par la radio pour ses fans. L'idée est simple, réunir 4 têtes d'affiche (l'orientation du concert était clairement rock ce soir là) pour un concert auquel on ne pouvait assister que muni d'une invitation gagnée sur l'antenne de la radio ou sur des blogs et sites partenaires de l'évènement.
L'ouverture est assurée par Yodelice et l'artiste a clairement choisi ce soir là de donner une orientation rock à sa prestation, choisissant des morceaux faisant la part belle à des guitares électrisées alors qu'on pouvait l'attendre dans un registre plus folk, compte tenu des morceaux qui ont fait son succès.
Le public adhère et accueille chaleureusement les titres du nouvel album "Square eyes", dont le désormais fameux "Fade Away" et explose littéralement sur son tube "Sunday with a flu" qui s'achève en prenant une direction inattendue. Réjouissante entrée en matière.
Skip The Use s'installe ensuite et ne fait pas mentir sa réputation : le groupe mené par un Mat Bastard déchainé (comme à l'accoutumée) a fait gigoter le public, lui faisant parcourir la fosse de droite à gauche, le faisant bondir d'un coup, simultanément, expliquant qu'il est simple de prouver qu'"on est encore capable de faire des choses tous ensemble".
Parce qu'au fond, c'est ça qui caractérise les concerts du groupe : faire de l'instant un moment de partage basé sur l'interaction permanente avec le public qui n'attend que ça.
D'ailleurs, on salue au passage l'ingéniosité dont fait preuve STU lorsqu'il s'agit de présenter un titre inédit qui sera présent sur le nouvel album prévu pour février prochain : Mat Bastard propose au public de former une chorale permettant de l'accompagner sur le refrain et on se surprend tous à reprendre ce titre, encore inconnu quelques secondes auparavant, dans un choeur immense. Malin!
C'est ensuite le tour des Shaka Ponk d'entrer en scène, allumés comme on les attendait!
Le groupe bondit en tous sens pour faire le show et on en redemande. Comme chaque fois, ça part dans tous les sens et c'est tant mieux.
On regrette un peu l'absence de "My name is Stain" ou de "Let's bang" que tout le monde attendait -inutile de se mentir- mais le public a suivi le groupe à 100%, reprenant avec ferveur "I'm picky" ou encore "Sex ball".
C'est Placebo qui a cloturé la soirée, délivrant une belle énergie tout au long du concert mêlant titres du dernier album "Loud like love" et tubes soigneusement choisis parmi ceux qui l'ont précédé comme par exemple "Song to say goodbye" ou encore "Bitter end".
Voix de Brian Molko au top, concert réglé au millimètre près, batteur survolté : c'était beau et intense, peut-être un peu lisse (après Skip The Use et Shaka Ponk, forcément, le contraste se fait sentir) mais impeccable.
J'allais presque oublier d'évoquer les intermèdes qui ont permis au public de patienter pendant les changements de plateau.
En effet, Virgin Radio avait prévu ce soir là de faire partager au public, outre le concert des 4 artistes programmés, certains de ses coups de coeur parmi lesquels on a eu la joie de découvrir l'humour mordant de Kheiron (qu'on a pu voir dans "Bref") et surtout un extrait de la comédie musiculte d'Airnadette (en ce moment même à l'Européen) sur lequel Gunther Love et sa troupe se sont fait plaisir.
Mention spéciale (et applaudissements nourris) à Jean-Françoise qui était là malgré sa grossesse avancée. C'est toujours aussi bon de les retrouver (même si il me semble compliqué de se faire un idée de ce qu'est réellement leur spectacle en n'en voyant qu'une version éclatée)(→ Filez à l'Européen).
Une jolie place était réservée jeudi soir à l'interactivité pendant le concert avec un mur de tweets et un système de "jauge d'énergie" (Fuel The Live) qui permettait de débloquer des animations et des images de la soirée sur la page Twitter @VirginRadioFr.
Joli pari (réussi) que ce Virgin Radio Live de décembre : Un peu Noël en avance...
Bravo aussi pour les belles lumières qui ont accompagné le show; c'était pafois carrément féérique (ici pendant Yodelice) :
Le lendemain (hier soir, donc) direction les locaux de Virgin Radio pour asisster à l'enregistrement de l'émission "Enora le soir" dans laquelle étaient invités des artistes que j'apprécie beaucoup. Hâte de les découvrir dans les jolies conditions proposées : un concert en petit comité associé à une courte interview qui permet de les découvrir un peu mieux.
Sur place, grosse ambiance pour ce dernier enregistrement live de l'année, Enora et son néquipe font le show et les artistes parviennent à se faire une place au milieu des fortes personnalités présentes sur le plateau, mais sont de fait, un peu intimidés (je pense en particulier à Noa Moon et Elephanz).
C'est Hollysiz (aka Cécile Cassel) qui ouvre le bal. Après un court entretien au cours duquel elle répond aux questions d'Enora mais aussi à celles des auditeurs, elle interprète un "Come back to me" qui fait chalouper le public du studio. Joli moment.
C'est ensuite Noa Moon et Malo qu'on écoutera dans le studio.
Encore au début de sa carrière en France, la jolie Noa Moon (artiste belge) explique qu'elle a revisité "Paradise" pour la France (la version intégrant du texte en français n'étant pas celle sortie en Belgique) et on se réjouit de cette jolie idée. Sa collaboration avec Malo donne un morceau qui fait du bien, ensoleillé et dansant.
Viendra ensuite le duo d'Elephanz constitué par deux frères originaires de Nantes. Les deux musiciens, naturellement réservés, semblent un peu timides pendant l'entretien mais se révèlent au moment d'interpréter leur irrésistible "Time for a change".
Retour en images sur cette soirée diffusée en direct sur Virgin Radio et à suivre en streaming sur le site officiel :
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