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Il faut toujours se garder de céder aux préjugés. Je le sais bien pourtant. Mais là, avec Julian Perretta, j'ai failli à un de mes grands principes.
J'ai des circonstances atténuantes en même temps, jugez plutôt : La première fois qu'on m'a parlé de lui, j'ai commencé par aller voir quelques photos. Là, pas de doute, il s'agit d'un TRES jeune homme (21 ans mais il fait moins, entre nous, non?) qui a tout pour plaire à la cible des ados et préados du genre féminin : longue silhouette stylée, chevelure bouclée un peu folle mais qu'on soupçonne savamment domptée, teint doré, visage avenant. J'ai immédiatement enchainé sur l'écoute d'un de ses titres, celui diffusé en radio -je ne me suis pas foulée, ok- et là j'étais convaincue : Très jeune, look travaillé pour séduire en masse les lectrices de Muteen et Jeune&Jolie, pop sucrée voire doucereuse standardisée. "Voilà un pur produit de la société de consommation musicale : élevé pour la mondialisation du succès", en 5 minutes mon jugement était tombé, emballez c'est pesé.
Notez le tatouage "Forever Young" sur le bras gauche ;-)
Et puis on m'a parlé de lui en bien. Et on m'a invité à venir l'écouter à la Maroquinerie pour vérifier par moi même si il y avait lieu de revenir sur mon jugement. Babet étant annoncée en première partie, je me suis laissée tenter.
Jeudi 8 juillet, alors que j'allais aux nouvelles sur les sites musicaux que j'aime fréquenter, je tombe sur le Hibood'live de Julian Perretta. Il faut dire que ces deux sessions tombaient très à propos car c'est le soir même que Julian était attendu à la Maroquinerie. Là, grosse grosse surprise. Déjà la reprise en live de Wonder why, LE tube-en-puissance largement radiodiffusé, est nettement au dessus de la version disque mais surtout la cover du titre de Phoenix "If I ever feel better" permet de passer un sacré bon moment.
Excellent teasing assuré par ces deux sessions acoustiques, donc, vu qu'en milieu de matinée j'avais déjà hâte d'être sur place pour pouvoir juger de la prestation du jeune anglais. *
Le soir venu, j'attaque la première partie assez heureuse de retrouver Babet que je ne connaissais en live qu'aux côtés de Dionysos et pour laquelle j'avais toujours eu une franche sympathie. Sa voix fluette de fée clochette, ses tenues de poupée, son violon-compagnon-de-toujours et son sourire charmant omniprésent font d'elle la mascotte des scènes du groupe porté par Mathias Malzieu; un peu ma préférée du coup (après Mathias quand même, ça va de soi).
L'album complet du set de Babet avec les photos en qualité HD est à retrouver ICI.
La toujours aussi jolie Babet sert un set efficace même si mon goût est plus prononcé pour certains morceaux alors que d'autres me laissent franchement indifférente (je ne suis pas très sensible par exemple à Je pense à nous pourtant largement diffusé en radio). Je suis agréablement surprise par sa voix qui se révèle plus puissante que je ne l'imaginais et s'accorde à merveille aux arrangements des titres interprétés.
La présence de la belle, sa jolie voix, son entrain et le talent de ses musiciens permettent de faire passer un bon moment à l'assistance de la Maroquinerie ce soir là.
Mention-spéciale-de-fille à ses derbies blanches cloutées, petite extravagance dans sa tenue si (trop à mon goût) sage.
Le concert de Julian Perretta a donc été l'occasion de faire mentir tous les préjugés que j'avais à son sujet. Oui, il est plutôt beau gosse mais en même temps, il ne cultive pas le côté playboy impeccable et se donne tellement sur scène qu'au bout de deux morceaux il est trempé de sueur, la crinière en bataille et le look défait. Il ne s'en préoccupe pas un instant et s'en amuse même à plusieurs reprises, achevant de gagner mon estime.
L'équipe qu'il forme avec ses musiciens assure un live de haute volée; très rock avec notamment la reprise de Miss You des Stones qui signe la qualité de l'artiste et de sa dream team, toute aussi jeune et échevelée que lui.
La valeur n'attend pas le nombre des années, voilà encore une occasion de le vérifier!
Voici le diaporama des photos prises ce soir là.L'album complet avec les photos en HD est ICI.
Dernière recommandation : Surtout ne faites pas comme moi, si à l'écoute de Wonder why-version radio- vous êtes pris(e) d'une grosse envie de changer de station, n'hésitez pas malgré tout à aller assister à une scène de Julian, il y a fort à parier que vous en reviendrez charmé(e).
J'attends impatiemment l'album prévu pour septembre 2010 afin de vérifier s'il confirme sur disque la bonne impression sur laquelle il m'a laissée. On en reparlera donc sans doute par là...
Jeudi 08 juillet 2010 avait lieu le premier concert de Julian Perreta à Paris, on peut être sûr(e) que ce n'était pas le dernier!
Retrouvez le report de Musique Mag par Sabine Bouchoul ICI.
Son billet sur It's only rock and folk est là.
Retrouvez les photos du concert vu par le Hiboo, ici.
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